le feu au lac
J’ai intitulé cette série Le feu au lac parce qu’il y a le feu et que trop souvent nous pensons que, oui, il faut agir mais qu’en même temps « il n’y a pas le feu au lac ». Par le biais d’un détournement irrespectueux et décalé d’oeuvres d’art connues, je fais la liste, incomplète, forcément incomplète, des désastres écologiques : pesticides, déchets, braconnage, extinction des espèces animales.
J’ai créé six gravures de grandes tailles, à l’eau-forte, vernis mou, morsure directe et gaufrage. On y croise Hokuzaï, Courbet, Millet, Dürer, Cézanne et Bruegel l’ancien. J’ai ajouté quelques gravures de plus petit format, comme cette vénus Matsutake.

