christine gendre-bergère

le feu au lac

J’ai intitulé cette série Le feu au lac parce qu’il y a le feu et que trop souvent nous pensons que, oui, il faut agir mais qu’en même temps « il n’y a pas le feu au lac ». Par le biais d’un détournement irrespectueux et décalé d’oeuvres d’art connues, je fais la liste, incomplète, forcément incomplète, des désastres écologiques : pesticides, déchets, braconnage, extinction des espèces animales.

J’ai créé six gravures de grandes tailles, à l’eau-forte, vernis mou, morsure directe et gaufrage. On y croise Hokuzaï, Courbet, Millet, Dürer, Cézanne et Bruegel l’ancien. J’ai ajouté quelques gravures de plus petit format, comme cette vénus Matsutake.

le rhinocéros, sa corne et la tronçonneuse
La 37ème vue du Mont Débris