les graveures

Dans leurs ateliers, elles portent tabliers, blouses, masques, baskets, tongs, gants, chiffons, salopettes ou jeans. Elles manipulent pointes sèches, burins, roulettes, brunissoirs, acides, mitaines, résines, gouges, berceaux, carborundum, rouleaux, encres, pinces, spatules, mordants, cuivre, acier, zinc, bois, pierres, vernis, tarlatanes ; elles gravent, elles impriment, elles exposent.Leurs estampes sont singulières et multiples ; elles sont douze graveures, uniques, plurielles, irremplaçables. Je suis l’une d’entre elles.

En 2014 et 2015, j’ai réalisé onze portraits et un autoportrait. Des grands formats (54 cm x 93 cm), le seul qui conviennent à leur talent.

En 2015 j’ai édité un livre sous reliure de toile de Marie-Christine Krésiak. J’ai ajouté aux portraits le catalogue gravé des outils de chacune. J’ai exposé le tout à la Galerie de l’Echiquier à Paris, à l’atelier Gabrielle de Salernes, en Provence et à la Maison des Métallos, à Paris.