La gravure en taille-douce
"Une gravure en taille-douce, (JM Billard, "Paroles de graveurs", Dessain et Tolra) Les procédés directs ou froids
La pointe sèche griffe et soulève des petits copeaux de métal qui vont se charger d'encre et donnent au trait un aspect velouté. Le rendu est séduisant mais les barbes sont fragiles, s'émoussent et disparaissent au fur et à mesure des tirages. Le burin creuse des tailles profondes et nettes. La manière noire nécessite de préparer la plaque de métal : le berceau bien en main, on grave une trame serrée et régulière en imprimant à l'outil un mouvement continu de va-et-vient. Les points creusés par les dents du berceau laissent des barbes qui retiennent l'encre et donnent un noir profond et velouté. Ensuite, à l'aide d'un brunissoir et d'un polissoir, le graveur fait sortir de l'ombre des lumières et des clairs obscurs. Les procédés indirects ou chauds L'eau-forte L'aquatinte C' est un travail de surface. La morsure de l'acide filtrée par un nuage de résine permet d'obtenir toute une gamme de dégradés, du plus clair au plus profond et un aspect du plus grenu au plus lisse. |
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Christine Gendre-Bergère tous droits réservés. |