Hiroshima : 6 août 1945. Un aviateur, le colonel Paul Tibbets, largue une bombe. Une bombe A.

A comme atomique. A comme anéantir. A comme aveugle. A comme le début d’une possible série : Nagasaki, trois jours après. Un éclair blanc. Et puis les brûlures qui ne s’effacent pas. Les cancers. Les pauvres ruines. Le ciel noir.

Mais aussi les oeuvres de l’esprit, les romans, les photos, les films, les témoignages. Et à la fin une ville qui se reconstruit, qui vit comme si de rien n’était. Ou plutôt pas tout à fait. Une ville qui vit aussi pour que soient proscrites, pour toujours et partout, les bombes atomiques.

Sur les vestiges du Dôme, des images comme autant d’empreintes des mots de Masuji Ibuse, Marguerite Duras, Tamiki Hara, Philippe Forest, des photographies de Yosuke Yamahata, des films d’Alain Resnais, Shohei Imamura, Isao Takahata, Akira Kurosawa, Nobuhiro Suwa.

Traces de mon séjour là-bas, de mes lectures, de souvenirs de cinéma et figures de ma détestation définitive des armes et des guerres. De mon amour de la vie.

Toute chose debout semble une aberration

Taille-douce, technique mixte

Ni dedans, ni dehors, ni devant, ni derrière

Taille-douce, technique mixte

C'était une pluie fourbe

Taille-douce, technique mixte

 

L'oubli commencera par tes yeux

Taille-douce, technique mixte

Tu n'as rien vu à Hiroshima

Taille-douce, technique mixte

Je joue dans un film

Taille-douce, technique mixte

 
 

Il y avait cet Hiroshima, mon amour"

Taille-douce, technique mixte

 
 

Je me souviens que cette nuit-là

Taille-douce, technique mixte

 
 

A la couleur du ciel, on devinait le soir

Taille-douce, technique mixte

 
 

Tous, Yosuke Yamahata les regarde

Taille-douce, technique mixte

 
 

Un signe impossible tracé à contresens

Taille-douce, technique mixte

 
 

"Il n'est pas commode de vivre sur la terre des hommes" (Sôseki)

Taille-douce, technique mixte

 

 

Christine Gendre-Bergère tous droits réservés.