Combien de fois le tour de la terre déjà ?

"Inventeur de soi-même pour se tenir compagnie.
En rester là.
Il parle de soi comme d'un autre.
Il dit en parlant de soi, Il parle de soi comme d'un autre."
(Compagnie, 1980)

Eau-forte et pointe sèche

 
 

Comment dire ?

"Quelles peuvent bien être les images qui font pencher plus bas la tête ?"
(Mal vu, mal dit, 1981)

Manière noire, pointe sèche et vernis mou

 
 

Comment mal dire ?

"La feuille. Du bout des doigts tremblants.
En deux. Quatre. Huit. Les vieux doigts s'acharnent.
Ce n'est plus du papier. Chaque huitième à part.
En deux. Quatre. Finir au couteau. Hacher menu. Au trou.
A la suivante. Blanche. Vite noircir."
(Mal vu, mal dit, 1981)

Manière noire, pointe sèche et vernis mou

 
 

Quid pro quo ! Quid pro quo !

"Le va-et-vient devenait de plus en pllus vite, de plus en plus court, la lueur était partie,
le sourire était parti, le ciel était parti, son corps serait bientôt tranquille."
(Murphy, 1938)

Eau-forte et vernis mou

 
 

Air gris sans temps

"Chimère l'aurore qui dissipe les chimères et l'autre dite brune"
(Sans, 1969)

Pointe sèche, eau-forte et aquatinte

 
 

Malgré tout

"La cinquantaine, de beux restes, blonde de préférence, grassouillette,
bras et épaules nus, corsage décolleté, poitrine plantureuse,
collier de perles."
(Oh les beaux jours, 1963)

Pointe sèche et eau-forte

 
 

Point noir, dans la pâle immensité des sables

"Décomposer, c'est vivre aussi,
je le sais, je le sais, ne me fatiguez pas,
mais on n'y est pas toujours tout entier."
(Molloy, 1951)

Eau-forte

 
 

Les droites, les plates, les penchées

"Il m'aurait fallu d'autres amours, peut-être.
Mais l'amour, cela ne se commande pas."
(Premier amour, 1945)

Eau-forte, pointe sèche, rehaut d'aquarelle

 
 

Rien à dire, pas couic

"Passé minuit. Jamais entendu pareil silence.
La terre pourrait être inhabitée."
(La dernière bande, 1959)

Eau-forte et pointe sèche

 
 

Et si on le laissait tomber ?

"Voici l'homme tout entier, s'en prenant à sa chaussure
alors que c'est son pied le coupable"
(En attendant Godot, 1952)

Eau-forte et pointe sèche

 
   
 

 

Christine Gendre-Bergère tous droits réservés.